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  • : Le Blog du Gâteau Se©
  • : Le Blog du Gâteau Se© résume toutes les parutions que j'ai pu commettre sous le pseudonyme de Prince de Lu. Des liens vers mes chroniques, live reports, interviews.
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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 19:00



Vous avez pu lire dans le Hard Rock Magazine n°12 de juin/juillet une interview de Attila en direct de son fief. Pour tenir dans la place qui m'était impartie, j'ai dû largement re-coupé la longue discussion avec le vocaliste de Mayhem. Voici aujourd'hui l'intégralité de l'échange disponible sur VS webzine
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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 15:00
slavia-strengthandvision.jpg5.jpg     Slavia

Strength and Vision
Drakkar Productions, 2007



Disiplin est parti en sucette en début d'année, redevenant un one-man band autour de General K (qui ne donne pas trop de nouvelles là). Le vocaliste Jonas Raskolnikov Christiansen, alias Jonas Aus Slavia ou Ausslavia, et le batteur Massimo Altomare, alias m:A Fog, s'en sont allés voir ailleurs. Si m:A Fog est présent sur le dernier Glorior Belli (que je vous conseille), c'est surtout sa participation au projet de Christiansen qui nous intéresse aujourd'hui.

Malgré toute une palanquée de démos depuis 1998, Slavia n'a au compteur que deux EP et ce tout nouvel album qui voit le jour chez nos compatriotes de Drakkar. Flairant encore une excellente formation, le label français a sorti en mars les pile poil 35 minutes de ce Strength and Hon… heu Vision, un Jihad totalitaire absolument jouissif. Car Slavia c'est du black, du bon gros sale qui fait headbanguer avec une grosse louche de provocation nauséabonde. Tour à tour lent et malsain, ou rentre-dedans et agressif, Slavia étale insolemment des morceaux avec une énorme fuck you attitude qui correspond bien à l'esprit de son leader.

Christiansen entrecoupe ses titres de samples de morceaux classiques, de chants allemands de la seconde guerre mondiale, de bruits de bataille ou même de chants arabes (en guise d'outro pour "Detector of Evil"). Ca provoque à tout-va dans un joyeux foutoir tout simplement excellent. Les compos partent un peu dans tous les sens, entre les titres efficaces, une outro d'album acoustiques et tous ces samples. Mais cette variété est vraiment salutaire et permet à l'opus de ne jamais tourner en rond. J'aurais bien aimé deux titres de plus, mais cette petite frustration donne encore plus envie de se rappuyer sur lecture.

La production des parties black est bien rêche et s'avère accrocheuse dès les premiers instants. Cet album est à se passer sans modération à très haut volume, tout en se feuilletant le livret simple mais oh combien direct. Très clairement, ce premier album de Slavia est un coup de boule en pleine face qui dépote. Pas de prise tête, mais juste du simple, du direct et du méchant qui tache !

Slavia sera ce mois au Hole in the Sky de Bergen, ce qui devrait déboîter grave en concert. Côté line-up, les deux guitaristes de Taake ont rejoint la bande. Le bassiste n'est autre que Hoest lui-même, qui ne pourra participer au Hole in the Sky pour cause… d'emprisonnement. Mort au peuple !


Tracklist (35:00)
1 - Intro (1:12)
2 - Pissdrained Castles Of Gold (8:04)
3 - The Blasphemic Art (2:08)
4 - Divided By Three (5:53)
5 - Detector Of Evil (2:06)
6 - Not Even Human Fucking Beings (3:58)
7 - The Ancient Light (3:01)
8 - The Abess Desecrator (5:25)
9 - Triolifum Repens (3:05)
Le mec qui a mis la tracklist sur metal-archives a fumé !!

Profil MySpace officiel : http://www.myspace.com/slavia
Site officiel : http://www.slavia.no

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 10:00
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 16:40
dawn-slaughtersun.jpg     Dawn

Slaughtersun (Crown of the Triarchy)
Necropolis Records, 1998



Revenons quelques temps en arrière pour cette chronique. Ca fait un petit moment que je voulais vous parler du groupe suédois Dawn, injustement méconnu. Une courte discussion sur VS et la publication sur leur site officiel d'un nouvel extrait assez alléchant m'incite à passer à l'acte. Hé oui, Dawn revient et peut-être pour de bon cette fois. Le nouvel album, maintes fois annoncé, serait en finalisation. Le groupe a dû être motivé par l'évaporation de ses t-shirts officiels, malgré un prix assez élevé pour un simple logo. La preuve qu'il jouit encore d'une forte réputation dans l'underground. Et ce nouvel opus sera-t-il une récupération du troisième qui n'a jamais été enregistré ? Mystère…

Alors, pourquoi cette chronique ici et pas dans quelques temps dans les Remember me direz-vous ? Parce que je n'ai pas découvert Dawn à l'époque, tout simplement. Pourtant friand de black/death à la suédoise, je me nourrissais comme beaucoup de Dissection, de Naglfar, de Dark Tranquillity ou In Flames jusqu'à la lie. J'allais même jusqu'à me livrer à des écoutes attentives de pâles ersatz comme Gates of Ishtar ou The Everdawn. Tous ces albums arrivaient à montrer le bout de leur tranche dans les pages glacées de Metallian. Principalement le Far Away from the Sun de Sacramentum, sortie Adipocere oblige, qui avait eu une large couverture dans notre presse. Et pourtant Dawn, keudalle.

Handicapé par une instabilité de line-up chronique et très malvenue, les félons suédois ne parviendront jamais à faire parler d'eux en dehors de l'underground. Le gros problème de rotation des batteurs va même empêcher le groupe de jouer vraiment en live, l'annulation de la tournée potentielle avec Cradle of Filth en 1996 restant un gros raté. Enregistré début 1997, Slaughtersun ne voit le jour que l'année suivante chez les défunts Necropolis. Du temps de perdu, mais le pire est à venir. A l'aube des années 2000, le line-up ayant explosé et étant enfin re-constitué, le groupe entame la composition du successeur de Slaughtersun. Après trois ans de travail, alors que Dawn a décroché un contrat et s'apprête à concrétiser la bête en studio, le label ferme ses portes laissant ses groupes sur le carreau. A part la présence du batteur Tomas Asklund dans les rangs du Rebirth of Dissection, les membres de Dawn se font alors discrets, jusqu'à cette année où la machine redémarre vraiment... Mais revenons à nos moutons.

Si je vous parle de Slaughtersun précisément, ce n'est pas que je crains l'accident lingual en prononçant le titre du premier opus Nær Solen Gar Nider For Evogher. J'arrive bien à le dire, même à jeun. Non, c'est que ce deuxième album propose les titres les plus aboutis et travaillés de Dawn. Ne descendant jamais en dessous des huit minutes, les compos montrent un Dawn progressiste et désireux de faire évoluer ses thèmes mélodiques sur de longs instants, jusqu'à emporter son auditeur dans un ballet de notes dans la plus pure tradition du black suédois. Agressif, rapide mais mélodique ; cela pourrait résumer parfaitement cette offrande aux envolées grandioses.

L'album a été enregistré dans les machines du Abyss Studio sous la houlette de l'incontournable Peter Tägtgren, architecte sonore essentiel de l'époque. Les déflagrations sont impeccablement mises en boîte par un line-up de talent. Le batteur Jocke Pettersson fait un travail rythmique époustouflant, épaulant de sa puissance les lignes mélodiques mitonnées avec haine par Fredrik Söderberg. Le successeur au trône de Dissection nous tendait les bras et nous l'avons laissé filer… Il est temps de lui rendre plus que justice.

Si vous ne trouvez pas la sortie originale de Necropolis, qui n'est plus donné à notre époque, vous pouvez vous rabattre sur le digipack sorti chez Century Media en 2004. L'objet regroupe en deux CD l'intégrale de la discographie de cet immense groupe si peu connu pour son immense talent.


Tracklist (59:07)
1 - The Knell and the World (9:00)
2 - Falcula (10:10)
3 - To Achieve the Ancestral Powers (02:02)
4 - Ride the Wings of Pestilence (09:43)
5 - The Aphelion Deserts (08:31)
6 - Stalker's Blessing (08:21)
7 - Malediction Murder (11:06)
 
Un nouveau morceau est disponible en download sur le site du groupe !!
Site officiel : http://www.dawnband.com

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 23:00
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 15:00
 
     Lutomysl

Catharsis
Propaganda, 2006 (MC)
Mercenary Musik, 2007 (CD)

Hé bien, il aura fallu plus d'un an pour que Mercenary Musik édite en CD le cinquième album de Lutomysl, qui n'était dispo chez Propaganda que sous format tape. D'ailleurs le label américain n'a pas fini le boulot, puisque Catharsis n'est toujours pas annoncé sur son site. Cette longue attente à trépigner aura-t-elle été bénéfique ? Je ne saurais vous le dire, mais Catharsis est à ce jour l'album de Lutomysl que je trouve le plus abouti et le plus accrocheur.

Le one-man project est toujours fidèle à son créneau : un black/death martial au son rugueux à souhait et aux mélodies typiques de la scène ukrainienne. Dès l'excellent final de "Jet Black Metal Art", je suis complètement conquis. La mélancolie slave se marie encore une fois avec des rythmiques rentre-dedans menées tambour battant par une BAR glaciale. Froid et agressif, Lutomysl fait à nouveau penser au Purity de Hate Forest, ne serait-ce que par la mise en avant d'une basse clinquante (flagrant notamment sur "As A Gleam Of The Morning Star..."). Sur ce terreau musical morbide, il ne reste qu'à placer la voix décharnée du bien-nommé Lutomysl, qui éructe sa haine comme un agonisant maudissant le monde.

Impeccablement exécutés dans le genre, les sept titres très homogènes forment un bloc qui écrase tout sur son passage. Ils se ressemblent beaucoup et ajoutent à cette impression d'écrasement, comme pouvait le faire Hate Forest dans ses élans martiaux. Encore une fois, le reproche qu'on peut faire au projet ukrainien est de proposer un album court (37 minutes). Mais peut-être qu'une durée plus longue pourrait lasser. L'Ukraine fait toujours rêver et ça fait plaisir...

Tracklist (37:06)
1 - Prologue (01:30)
2 - Jet Black Metal Art (06:24)
3 - As A Gleam Of The Morning Star... (07:13)
4 - Away ! (05:05)
5 - To Realize And Overcome! (04:47)
6 - Under Moning Star As A Bloody Dew... (06:18)
7 - Catharsis / Epilogue (05:49)

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 20:00
 
     Svart Hat

Nihilistic Holocaust
Resistancia Underground, 2005


Svart Hat est le représentant le plus efficace du Hate Korp, fondé sous l'égide de Resistancia Underground. L'idéologie mise en avant par les groupes du dit-Hate Korp leur ferme les portes de VS, webzine qu'ils dénigrent avec allégresse parmi tant d'autres (c'est bien triste tout ça, on est tellement peu nombreux). Et parmi d'infâmes productions fumeuses enrobées de descriptions verbeuses, il faut noter la présence de quelques perles dont Svart Hat qui sort très joliment du lot.

One man project de Skoll (également responsable de Honos Aquilae ou Gladsheim), Svart Hat prône le chaos et la guerre totale jusqu'à l'extinction de la société telle que nous la connaissons. Féroce et brutal, le black de Svart Hat est délicieusement raw. Les guitares bruissent dans un déluge crispant. La voix est un hurlement haineux, postillonnant son dégoût sans fin. Et malgré une recherche d'extrémisme avérée, les compos sont très bien agencées, portant des thèmes mélodiques qui se développent sur des durées assez longues pour le style. Svart Hat parvient à garder intacte sa colère de bout en bout, ce qui est réellement la performance de cet album démo. Seul l'interlude "Nuclear Eclipse", qui sert de jonction entre la "Holocaust Side" et la "Post Holocaust Side", permet de souffler un peu dans un album intense qui laisse des traces à la fin de l'écoute.

Si je vous parle aujourd'hui de cette démo CDr éditée en 2005, c'est qu'elle a été rééditée en 12" par Black Hate Productions en octobre dernier. Les possesseurs de platine vinyl seront jouasses de pouvoir profiter de l'objet qui reste ultra-limitée (350 ex). Si vous avez raté la démo CDr sold-out limitée à 150 malheureux exemplaires, vous pouvez encore trouver quelques survivants nageant dans les tréfonds de distro UG (comme Insidious Poisoning, il mérite de la pub). Avec un peu de chance, ça va même faire chier les mecs du RU que je leur fasse de la pub...


Tracklist (51:02)
1 - War March (intro) (0:43)
2 - World War III (5:21)
3 - Nihilistic Holocaust (7:27)
4 - Mental Genocide (9:19)
5 - Nuclear Eclipse (2:29)
6 - Black Lethal Rain (6:42)
7 - The Third Ascetic of Hatred (6:48)
8 - Black Bubonic Plague (6:24)
9 - Guilty (Belketre Cover) (5:44)

Site officiel: http://www.resistancia-ug.org
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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 23:30
5.jpg     Emperor

Anthems to the Welkin at Dusk
Candlelight Records, 1997



Au milieu des années 90, la première vague du black métal norvégien est décimée. Entre les morts et les incarcérés, la scène a perdu ses plus grands leaders. Il est temps pour leurs disciples de souffler leur haine. Après leur rencontre avec Euronymous, les ex-Thou Shalt Suffer ont réorienté leur musique pour fonder Emperor et poser les bases d'un black grandiloquent avec In the Nightside Eclipse. Les bases sont là, mais le résultat n'est pas encore assez détaché des fondamentaux primitifs du style. Ihsahn rêve d'orchestrations et d'harmonisations bien plus complexes.

Mais après In The Nightside Eclipse, Emperor est en panne. Samoth est à l'ombre pour quelques temps suite aux incendies d'églises. Faust est également à l'ombre pour encore plus longtemps. Tchort a fait ses valises. Loin de se laisser abattre, Ihsahn va mettre à profit ce temps pour étudier la théorie musicale, et pour se préparer à mettre en place la musique de Emperor telle qu'il la conçoit. Au moment d'enregistrer, le groupe est au complet, comptant dans ses rangs Alsver (Dødheimsgard) et surtout Trym, l'excellent batteur qui a quitté Enslaved. Dès la fin 1996, le mini Reverence met sa petite claque. Le nouveau titre "The Loss and Curse of Reverence" est énormissime. Mais il faut encore attendre avant la sortie de l'album. En grinçant des dents, il faut patienter en se matant une vidéo assez cliché (mon dieu, l'armure de Goldorak). Viteuuu !!

Anthems to the Welkin at Dusk fait partie de ces rares albums qui scotchent dès la première écoute. J'éprouve encore une très grande difficulté à ne pas l'écouter d'un bloc, tellement il est bon de le boire jusqu'à la lie. L'intro "Alsvartr (The Oath)" est déjà ensorcelante avec son arpège étrange qui évolue vers un final grandiose et impérial ! Et dès "Ye Entrancemperium" (et son riff d'intro signé Euronymous), la machine est lancée. Hypnotique ! Le black de Emperor est violent, grandiose, complexe et gorgé d'ambiances étourdissantes. Des claviers viennent appuyer avec parcimonie des rythmiques déboulant à cent à l'heure. Trym martèle sa batterie comme un diable, préparant le terrain pour des grattes incisives, précises et avides de notes. Ihsahn alterne ses hurlements de damné avec des chants clairs guerriers excellents. Bref, LA méta-tarte dans la face à tous les étages.

Blindés de nombreux riffs, les titres évoluent fréquemment, passant d'un passage sauvage à des moments plus ambiancés ("Thus Spake The Nightspirit" est le parfait exemple). Les morceaux s'articulent entre violence et mélodies guerrières, allant jusqu'à l'épique et excellent "With Strength I Burn" et son passage central idéal pour se pavaner à la proue d'un navire (p'tain, quel titre de mammouth). Emperor s'affranchit des couplets/refrains/pont pour se lancer dans une écriture qui semble chaotique. Chaque titre apporte son lot de retournements de situation, mais se déroule pour mener quelque part. Et le groupe nous mène par le bout du nez jusqu'à l'outro de l'album "The Wanderer", qui laisse dans un état d'hébétude avancé. Quelque chose d'énorme vient de sortir des enceintes, c'est certain. Emperor fait partie de ces rares groupes qui méritent le qualificatif "symphonique", car il ne se contente pas d'un synthé qui fait piou piou à coups de nappes. Les orchestrations sont là en grand nombre et elles sont parfaitement intégrées dans des compositions évoluées qui demandent plusieurs écoutes pour être digérées. Talent et maîtrise.

Et c'est évidemment au Grieghallen que Pytten va mettre en boîte ce brûlot. Je ne vous fais même pas l'insulte de présenter ce producteur qui le premier a posé sa marque sur la scène norvégienne. La mise en place est démentielle, savant ajustage entre sauvagerie brute et maîtrise totale. Si vous écoutez attentivement les titres, certains passages rapides ne sont pas nickel-chrome dans la mise en place. Mais c'est bien aussi ça qui apporte un côté complètement débridé aux morceaux, comme dans beaucoup d'albums culte, et contrairement à ce que pensent les producteurs d'aujourd'hui. Le cœur de la bête est palpitant et saigne d'être humain. La production de Pytten et Jørgen Træen fait la part belle aux mediums, délaissant quelque peu les habituelles basses. Je me souviens ma surprise d'avoir un son aussi clinquant dans les oreilles. Mais l'identité sonore du groupe est parfaitement affirmée et on reconnaît cet album à mille lieues. Il serait impossible de l'écouter avec un son différent (au diable, les remasterings superflus).

Toujours fana des artworks à la Gustave Doré, Emperor va définitivement mettre en place son style avec cet album. In the Nightside Eclipse l'a ébauché, Anthems to the Welkin at Dusk va l'affirmer. Album de l'explosion pour le quartet déjà bien connu, il représente la période dorée de Candlelight chez qui on assistait parallèlement à la montée en puissance de Opeth. Ceux qui ont assisté au concert de Toulon ou aux concerts de reformation ne peuvent qu'apprécier la puissance des titres de cet opus sur scène. Loin de s'arrêter dans son évolution, Emperor va pousser un cran plus loin avec un IX Equilibrium plus death et plus orchestral. Mais rien n'égalera plus jamais la sauvagerie et la suprématie de Anthems to the Welkin at Dusk. Comme dirait Virginie Effira, c'est cultissime !!


Tracklist (43:58)
1 - Alsvartr (The Oath) (04:18)
2 - Ye Entrancemperium (05:15)
3 - Thus Spake the Nightspirit (04:30)
4 - Ensorcelled by Khaos (06:39)
5 - The Loss and Curse of Reverence (06:10)
6 - The Acclamation of Bonds (05:54)
7 - With Strength I Burn (08:17)
8 - The Wanderer (02:55)

 
Profil MySpace officiel : http://www.myspace.com/emperorhorde

Site officiel
: http://www.emperorhorde.com
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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 23:00
     Urt

Saatanhark I - Püha Sõda
Stuka Sound, 2006



Bon, étant donné que je ne suis pas sûr que Stuka Sound ait sa place sur VS, je vais vous causer des estoniens Urt tranquillement ici. J'ai bien failli vous parler d'eux avec leur précédent album Varjuring. Mais quand j'ai découvert que le pressage était limité à une poignée d'exemplaires, je me suis dit que ça ne servait à rien de vous faire du mal avec un album introuvable (même s'il est fort bon). D'où cette chronique un peu reportée, pour un nouvel album au titre carrément improbable. La dernière personne qui a essayé de le prononcer est encore aux Urgences de l'hôpital de Saint Germain en Laye, avec sa langue coincée dans le nez.

Urt est né des cendres de Realm of Carnivora en 2004. Le style diffère du black plus true de Realm of Carnivora, qui existe encore en tant que one-man project avec aux commandes le batteur/guitariste de Urt (pas pratique pour les concerts). Urt pratique officiellement du black pagan. En réalité, la touche death est très palpable et la voix ne vous fera pas penser à un groupe de black du tout. je cherche encore musicalement la trace du pagan annoncé. Le chant, limite proche du rac (enfin, le peu que j'ai entendu), confirme que les pays baltes ont vraiment une source bien à eux de vocalistes. Mais musicalement, ça reste un black/death qui envoie bien la purée au fond du motoculteur et qui sait s'ambiancer.

Malgré quelques a priori, le mélange prend très bien grâce à un équilibre entre les parties rapides et rentre-dedans et les gros plombages de molaires à la tronçonneuse. Le son un peu étouffé est finalement assez clair et sied parfaitement au combo. Des effets viennent de temps à autres ajouter à l'ambiance qui se met progressivement en place. Il faut juste passer la barrière du chant pour vraiment pouvoir apprécier un groupe accrocheur. Car Urt sait sortir quelques riffs qui restent bien gravés au fond du cortex (raah le riff-pivot bien death de "Mythos e.m.a."). Le quatuor manie avec intelligence les enchaînements et restent efficaces sans lasser. Armé de quelques passages vraiment brûlants et de compos aux tempos variés, ce Saatanhark montre les crocs et mord. Même si ce dernier album (sans compter un récent split) est moins bon que Varjuring, c'est un coup à choper la rage, ça...



Tracklist (49:28)
1 - Vabadus ja saatuserajad (07:17)
2 - Risti...lapsed! (05:16)
3 - Kõuelõoke (05:08)
4 - XIII (05:21)
5 - Saatanhark (03:02)
6 - Mythos e.m.a. (04:14)
7 - Kirvega purustan... (06:11)
8 - Ja me silmad on nii mustad (06:18)
9 - Salamantra (06:41)



Site officiel: http://www.metal.ee/realm/urt
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 15:00
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